Mon physique? Je n’aie pas franchement grand-chose à dire dessus...

Je suis plutôt de taille moyenne du haut de mes 1m79 et mince en dépit du fait que je peux manger pour quatre quand je m’y met sérieusement...chose plutôt surprenante pour quelqu’un comme moi qui vient d’un pays où le petit déj est plus que bourratif, non?

J’ai le teint clair, ce qui fait ressortir mes petits  yeux verts clairs ainsi que ma chevelure blonde courte et surtout coiffée en désordre.

Je la couvre généralement d’un bonnet noir à motifs d’Usagimodoki dans les tons vert pâle. En fait pour être plus exact, ce bonnet, je le quitte rarement pour ne pas dire jamais. Il est d’ailleurs orné d’un gros badge de type smiley à faire peur.

Si on continue sur le plan vestimentaire, je porte toujours les mêmes vêtements à bien y regarder : un chandail noir par-dessus lequel je passe une chemise à manches courtes blanche à motifs noirs et verts fluo que j’agrémente tout le temps d’une cravate verte sur laquelle trône également quelques badges en tous genres. Je porte également un pantalon noir ajusté dans lequel je rentre ma chemise, laissant ainsi visible ma ceinture, là encore aux motifs d’Usagimodoki et dans les mêmes tons que mon bonnet. En ce mes chaussures, on pourrait dire que c’est un mélange entre des bottes et des mocassins type punk mais niveau couleur, elles restent dans les même tons que mes autres vêtements...

A noter aussi que là où d’autres vont porter des gants et autres mitaines, moi je préfère porter des bandages aux mains...ça fait plus original.

Enfin ça, c'était quand je me trouvais au Japon avant que je ne devienne l’adjoint de mon frère dans son entreprise. Car une fois revenu dans mon pays natal en Allemagne, mon style vestimentaire est devenu disons...plus formel avec un complet dans les tons gris foncé, une cravate rouge sombre et une chemise blanche... Mais j’ai quand même une préférence pour mon ancien style.

Mis à part ça, on peut dénombrer 24 piercings répartis sur tout mon corps dont un bon nombre au niveau du visage, le reste étant répartis sur mon torse et mon nombril...et aussi, j’en porte un sur la langue.

Qui suis-je au fond?

Que je suis quelqu’un de calme? Oui sans doute mais on me voit aussi comme quelqu’un de stoïque, solitaire et froid...mais c’est sans doute parce que j’ignore ce que sont les sentiments. Enfin, si ça ne s’était arrêté qu’aux sentiments...le problème, c’est que je ne ressent aucune douleur aussi et ça c’est dû à une maladie appelée Insensibilité Congénitale à la Douleur.

Alors oui étant de nature défensive, je peux sans doute paraître rude mais si je pouvais éprouver des sentiments, vous pensez bien que je ne me gênerais pas pour les montrer mais la nature avait décidé de jouer avec moi et d’en décider autrement. Enfant j’étais déjà impatient et violent, mes parents avaient mis ça sur le compte de mon manque de sentiments. Je suis pas quelqu’un qu’on pourrait spécialement qualifier de très bavard car la majeure partie du temps, je reste silencieux et le peu de fois où je parles , mes phrases sont relativement courtes voire...ne s’arrêtent qu’à de simples mots.

Cependant ça ne m’empêche pas de me montrer imprévisible et très intelligent. Je touche aussi beaucoup à tout ce qui a attrait de près ou de loin à l’électronique : ça peut aller de la simple résolution d’un problème informatique à la réparation d’un Allmate. Mais je ne répare pas seulement...je suis également très habile de mes mains pour ce qui est de pirater n’importe quel système informatique.

Que dire d’autre ? Je suis quelqu’un de nonchalant et négligeant, je le reconnais mais en même temps quand vous avez vécu toujours seul comme moi avec pour unique compagnie un lapin et une femme de ménage, pourquoi se fatiguer à tout nettoyer, laver et j’en passe. Cependant, mon isolement avait développé  mes deux premiers sentiments mais pas forcément les meilleurs : j’avais développé la panique et la peur.

Il faut aussi savoir que je peux aussi me montrer sans gêne et un peu provocateur sur les bords.

Infos supplémentaires:

*ma nourriture préférée sont les plats rapides mais j'ai une prédilections pour les pizzas.

*Ma musique préférée est l'électro

*Mon signe zodiacal est Gémaux et je suis de groupe sanguin B

Mon histoire elle commence en Europe, en Allemagne pour être plus exact.

Né dans une famille riche, je suis le cadet d’une fraterie de deux fils et pendant un bon moment, j’ai vécu avec mon père, ma mère et mon frère avant de me retrouver enfermé seul. Il faut dire qu’étant enfant, j’étais plutôt du genre violent et impatient mais ce n’était pas volontaire de ma part. D’après ce que j’en sais, cette violence et impatience involontaires seraient dues à un manque de sens des sentiments.

Les catastrophes auraient pu s’arrêter là pour moi et j’aurais pu vivre une enfance normale avec mon frère et mes parents mais visiblement, dame nature en avait décidé autrement...et mes parents aussi. Même en étant incapable d’éprouver  le moindre sentiment, j’aurais voulu que mes parents continuent de me voir comme un fils et non comme un monstre que l’on doit enfermer...

Tout a commencé alors que je me trouvais à l’école et comme tous les gosses de mon âge, il m’arrivait fréquemment de me faire chahuter par mes petits camarades. Généralement les mômes s’en prennent au plus faible mais dans mon cas, c’était encore pire puisqu’ils avaient fait de moi leur bouc émissaire en raison de mon statut social: pour eux, j’étais un fils de riche et donc une cible parfaite pour les railleries et les coups.  

Un enfant normal aurait pleuré et gémit voire se serait défendu avant d’aller se réfugier dans les jupes de la maîtresse mais...pas moi. Moi, je ne bronchais jamais, montrant souvent un visage impassible et dénué de toute émotion et lorsque je me recevais des coups, pas une larme n’était versée, pas un cri, ni geignement ne sortait de ma bouche. Mes tortionnaires au début avaient pris ça pour de la frime mais quand ils se rendirent compte que ça devenait récurrent, ils avaient finis par se lasser dans un premier temps puis par me montrer du doigt ensuite.

A cause de ça, je ne pouvais pas jouer avec les autres et pire encore : lorsque mes petits camarades se blessaient et réagissaient en pleurant et en appelant leur mère, je restais là confus et sans vraiment comprendre leur réaction à leurs blessures alors que moi ça ne me faisait rien d’être blessé...en fait pour être juste: je ne SENTAIS rien de mes blessures.

Très vite ma façon d’agir vis-à-vis des autres enfants devint une gêne très embarrassante pour mes parents qui ne trouvèrent pas mieux comme solution que de m’enfermer et m’isoler du reste du monde dans une petite maison avec comme pièce une chambre et une salle de bain. Finalement, j’avais pu mettre un nom sur ce que j’avais : Insensibilité Congénitale à la Douleur.

Bien qu’enfermé, je restais tout de même connecté pour rester en contact avec mes parents afin qu’ils puissent répondre au moindre de mes besoins : c’est comme ça que je recevais tous les soins nécessaires. Mes parents m’avaient embauché une femme de ménage et s’assuraient que mes repas me soient donné régulièrement. Cependant même si le temps passant j’avais fini par m’habituer à cette vie de solitude où personne n’était jamais présent pour me consoler ou me rassurer dans mes moments de tristesse, j’avais très mal vécu mes tous premiers jours d’isolement me faisant vivre deux sentiments : pris de panique et de peur, je m’étais mis à crier et à me blesser moi-même.

Bientôt les jours, les semaines, les mois,  les années passèrent et j’avais fini par m’habituer à cette solitude en me faisant à l’idée que je n’étais pas comme les autres êtres humains. J’en étais même revenu à penser qu’étant différent des autres, vivre ou mourir n’avait plus aucune importance à mes yeux. Mais même en étant habitué à cette dernière après des années d’isolement, il est arrivé un moment où la solitude a commencé à me peser. Alors un beau jour, j’ai réussi à m’enfuir de cette maison dans laquelle j’avais déjà vécu seul trop longtemps. Et j’ai quitté l’Allemagne pour aller au Japon sans prévenir qui que ce soit de mon départ du pays ou de ma fuite de la maison: que ce soit mon frère, mes parents ou même la femme de ménage.

Arrivé au Japon, je prenais un bateau pour l’île de Midorijima où je commençais une nouvelle existence loin de ma famille et de ces années d’isolement. C’est là  que je me suis constitué mon propre gang appelé les «Ruff Rabbits». J’ai alors utilisé mes talents de pirate et mon génie de l’informatique pour me lancer dans la collecte d’informations. Ma bande et moi revendons ensuite ces infos au prix fort afin de gagner notre fric...surtout que je suis capable de livrer où Usui, l’organisateur des combats, fera son apparition.

Pour parler des combats , je suis considéré comme l’un des vétérans resté invaincu...du moins jusqu’à ce que je provoque Aoba et me batte contre lui. Si lui ignorait son nom de combat, moi je savais parfaitement que j’avais en face de moi Sly Blue. Alors que je pensais pouvoir encore remporter facilement ce combat comme tous les autres, Aoba a renversé la vapeur en donnant un ordre précis à son Allmate de m’attaquer...A l’heure actuelle, Aoba reste ma seule et unique défaite .

J’avais trouvé ma place et des amis dans cette petite île mais un beau jour, j’ai décidé de quitter le Japon afin de voir ma famille. De retour en Allemagne, j’ai alors appris que ma famille a longtemps été à ma recherche, ce qui m’a permis de comprendre le pourquoi de toutes ces larmes versées lors de mon arrivée dans la maison familiale. En raison d’un poste d’assistant dans l’entreprise de mon frère, j’ai dû laissé mon look un peu punk pour un style vestimentaire un peu plus formel.

Mais ma vie trépidante au Japon sur cette île avec son lot de combats, le peu d'amis que j'avais réussi à me faire et ma bande commencèrent bientôt à me manquer. Bien que mon travail aux côtés de mon frère me plaisait, je finis par quitter de nouveau l'Allemagne pour regagner le Japon et surtout l'île sur laquelle j'avais commencé ma nouvelle vie.

Lors de ce second départ une seule chose avait changée: à présent ma famille sait où je me trouve et je leur aie promis de revenir de temps en temps en Allemagne venir les voir. J'ai aussi fait la promesse de leur donner le plus de nouvelles possible.

J'ai beau bien m'entendre avec elle maintenant mais vie est et restera sur cette île car ici, je ne suis plus montré du doigt comme dans cette cour d'école mais je suis respecté et pour rien au monde, je ne voudrais changer ça.